De la capacité d’absorption des cadres intermédiaires et de leurs employés à l’engagement dans la mise en place de nouvelles routines de travail
DOI :
https://doi.org/10.1522/radm.no4.1248Mots-clés :
Projet, capacité d'absorption, engagement, routine, cadre intermédiaireRésumé
La présente proposition a pour objectif de présenter une réflexion théorique sur le concept de capacité d’absorption des projets et le rôle de l’engagement des gestionnaires et des employés dans la mise en place des routines de travail. La problématique générale se situe dans un contexte de mise en oeuvre de projets simultanés qui peut créer une pression supplémentaire sur les employés en ce qui a trait aux ressources disponibles. L’élaboration d’un cadre théorique, mettant en relief la demande de mise en oeuvre de projet, la capacité d’absorption, les routines et l’engagement, conduit à la proposition d’un cadre conceptuel en trois temps. Le premier moment représente le projet lors de sa mise en oeuvre, c’est-à-dire au moment où le projet est ajouté à la demande de travail et qu’il interpelle la capacité d’absorption des employés. Le deuxième moment concerne spécifiquement la capacité d’absorption comme ressource, soit l’acquisition, l’assimilation, la transformation et l’exploitation des connaissances pour la mise en place de nouvelles routines de travail, comme prévu au projet. Le dernier moment met en lumière la relation entre la capacité d’absorption et l’engagement. Au final, cette démarche théorique tente de démontrer que l’examen de la capacité d’absorption du projet dégage une originalité théorique significative et qu’approfondir les concepts d’engagement et de routines de travail repousse les limites de la recherche en gestion de projet. De plus, l’exploration des effets potentiels d’une meilleure capacité d’absorption sur le succès des projets répond à une problématique réelle à laquelle doivent faire face plusieurs organisations provenant de différents secteurs d’activité.