De l’éthique de la relation à l’estime de soi : marqueurs d’une dynamique sociale

Auteurs-es

  • Gérard Sautré Université de Lorraine

DOI :

https://doi.org/10.1522/revueot.v27n3.934

Mots-clés :

Éthique, estime de soi

Résumé

L’estime de soi dépend du regard collectif et de l’adaptation aux normes dans une société holiste alors que les formes de reconnaissance varient dans une société moderne et post moderne marquée par un individualisme exacerbé. Une quête de reconnaissance quasi permanente génère « l’individu incertain ». Une solution : doter les individus, à côté de leurs connaissances et de leur savoir-faire, d’une capacité éthique qui leur servira de boussole pour oser dire et oser faire. Des expériences existent dans divers domaines associatifs et d’entreprise, mais aussi dans la santé et le social, où nous avons affaire à des personnes qui n’exercent pas seulement un métier technique, mais transcendent ce métier par une dimension éthique. Ces expériences montrent le chemin d’une dynamique sociale vertueuse qui s’appuie sur l’engagement d’individus, de groupes, mus par une éthique sociale renforçant l’estime de soi, sans oublier « le respect de ceux qui sont destinés à rester faibles ». Ces comportements contribuent à réduire l’anomie et donnent sens à l’action sur le territoire.

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Publié-e

2018-09-01

Comment citer

Sautré, G. (2018). De l’éthique de la relation à l’estime de soi : marqueurs d’une dynamique sociale. Revue Organisations & Territoires, 27(3), 15–24. https://doi.org/10.1522/revueot.v27n3.934

Numéro

Rubrique

Dossier spécial