L' urbanisme transitoire à Montréal : entre innovation et préservation

Auteurs-es

  • Taïka Baillargeon Université du Québec à Montréal
  • Jérémy Diaz Université du Québec à Montréal

DOI :

https://doi.org/10.1522/revueot.v29n2.1148

Mots-clés :

Urbanisme transitoire, occupation temporaire, sites vacants

Résumé

Longtemps associées à l’activisme et à la transgression, les initiatives d’occupation temporaire des sites vacants sont désormais utilisées par les municipalités dans leur stratégie de réaménagement ainsi qu’envisagées comme vecteur de l’économie créative et comme moteur d’innovation (Bishop et Williams, 2012; Colomb, 2012; Ginez, 2018; Mould, 2014; Pinard et Vivant, 2017). Plusieurs chercheurs envisagent d’ailleurs qu’elles deviennent monnaie courante, s’intégrant à la planification traditionnelle (Bishop et Williams, 2012; Zielh, Oßwald, Hasemann et Schnier, 2012). Dans ce contexte, on parle de plus en plus d’urbanisme transitoire : une pratique qui est autorisée, planifiée et perçue comme une étape de préfiguration pour des projets de requalification pérennes. Qu’est-ce que l’urbanisme transitoire? Comment se distingue-t-il des autres formes d’urbanisme temporaire et comment se déploie-t-il dans le contexte montréalais? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cet article.

Téléchargements

Publié-e

2020-07-01

Comment citer

Baillargeon, T., & Diaz, J. (2020). L’ urbanisme transitoire à Montréal : entre innovation et préservation. Revue Organisations & Territoires, 29(2), 25–39. https://doi.org/10.1522/revueot.v29n2.1148

Numéro

Rubrique

Dossier spécial