L’ humanitude au pouvoir : une éthique territoriale?

Auteurs-es

  • Isabel Brochu Centre de recherche en développement territorial (CRDT)

DOI :

https://doi.org/10.1522/revueot.v27n3.944

Mots-clés :

Citoyens, implication, processus décisionnels

Résumé

Les citoyens peuvent décider du bien commun. Ce postulat, défendu par Jacques Testart, biologiste de la
reproduction et critique de la science, invite à réfléchir sur l’implication des citoyens dans les processus décisionnels visant divers enjeux de société. Il propose la convention de citoyens comme cadre procédural pour débattre et élaborer des avis au nom de l’intérêt de l’humanité et du bien commun. L’auteure présente les grandes étapes de cette convention et compare deux d’entre elles à des modèles pratiqués en sol québécois : celui du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et la concertation de parties prenantes. L’exercice comparatif met en évidence des différences entre les procédures tout en ouvrant la voie à de nouvelles pratiques relevant d’une éthique territoriale. La question centrale est de déterminer comment une communauté peut choisir, et selon quelles modalités, les valeurs guidant le développement de leur territoire? Des freins existent et la multiplication d’expériences serait une voie intéressante pour expérimenter dans les différentes échelles territoriales (locale, supra-locale et régionale).

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Publié-e

2018-09-01

Comment citer

Brochu, I. (2018). L’ humanitude au pouvoir : une éthique territoriale?. Revue Organisations & Territoires, 27(3), 101–106. https://doi.org/10.1522/revueot.v27n3.944

Numéro

Rubrique

Espace libre