Lien au territoire selon les générations chez les Anicinapek et les Cris

Auteurs-es

  • Véronique Landry Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
  • Hugo Asselin Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
  • Carole Lévesque Institut national de la recherche scientifique

DOI :

https://doi.org/10.1522/revueot.v29n1.1132

Mots-clés :

Autochtone, milieu rural, jeunes, territoire, communautés autochtones, appartenance au territoire

Résumé

L’objectif de cette recherche exploratoire est d’aborder la triple occultation (ruralité, autochtonie et jeunesse) vécue par les jeunes autochtones en milieu rural en documentant les manifestations des trois aspects du lien au territoire (émotionnel, cognitif et fonctionnel) selon les générations dans deux communautés autochtones au Québec. L’appartenance au territoire (aspect émotionnel) est présente à tous les âges, mais selon une hiérarchie différente entre forêt, communauté et ville. Toutes les générations fréquentent la forêt, mais à des moments différents et pour y pratiquer des activités différentes. Le chez-soi des jeunes est la communauté, tandis que celui des aînés, la forêt. L’aspect cognitif se reflète par la perception de menace face à la dégradation du territoire, particulièrement chez les aînés. Quelques jeunes ont un faible lien au territoire, probablement parce que cette période de la vie est caractérisée par une quête identitaire. Toutes les générations pratiquent des activités traditionnelles (aspect fonctionnel), mais de façon différente.

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Publié-e

2020-05-12

Comment citer

Landry, V., Asselin, H., & Lévesque, C. (2020). Lien au territoire selon les générations chez les Anicinapek et les Cris. Revue Organisations & Territoires, 29(1), 125–138. https://doi.org/10.1522/revueot.v29n1.1132

Numéro

Rubrique

Dossier spécial